L'essentiel de l'émission "Des paroles et des actes"

Publié le par francoishollande14

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Jeudi 26 avril, François Hollande était l'invité de l'émission Des paroles et des actes sur France 2. Interrogé par les journalistes David Pujadas, Nathalie Saint-Cricq, François Lenglet et Fabin Namias, il a répondu à des questions politiques, économiques et d'actualité. Retrouvez ici l'essentiel de cette émission, découpée par thèmes, avec dans l'ordre : la légitime défense des policiers, l'immigration, le Front National, la protection sociale, le RSA, le choix du premier ministre et la réforme des institutions.

 

A propos de la légitime défense des policiers :

 

 

 

 

François Hollande s'est dit ne pas être "favorable à la présomption de légitime défense" suite à la colère des policiers. "S'il y a nécessité de corriger, nous le ferons dans la concertation", mais "nous devons faire que la justice et la police ne soient non pas opposées l'une à l'autre mais puisse travailler ensemble." a t-il ajouté.

 

La position de François Hollande sur l'immigration :

 

 


 

 

Sur les questions qui lui sont adressées sur le sujet de l'immigration, François Hollande a déclaré qu'il n'expulsera pas "des étrangers qui sont en situation légale (...)". "Je parle de droits et de situation" a justifié le candidat. "En revanche les étrangers qui sont en situation irrégulière seront reconduits à la frontière" a t-il complété.

 

Le Front National est dans la République mais en conteste certaines valeurs :

 

 

 

 

François Hollande en a profité pour donner son positionnement et son opinion sur le Front national : "c'est un parti qui est autorisé dans la République et qui conteste un certains nombre de valeurs de la République."

 

Comment financer la protection sociale :

 

 


 

 

"Nous devons changer le mode de financement de la protection sociale" a annoncé hier le candidat. "Ma proposition c'est que nous prenions l'ensemble de la richesse produite par les entreprises, pas simplement le travail mais aussi le capital, c'est-à-dire pas simplement l'emploi mais aussi les machines installées et l'immobilier" a proposé François Hollande.

Il a également abordé le sujet de la contribution écologique : "C'est normal que les entreprises qui émettent du CO2 payent davantage pour la sécurité sociale que les entreprises qui n'en émettent pas. Cela diminuera encore le coût du travail. " Il a conclue en annonçant qu' "il y a un certains nombre d'impôts sur les sociétés ou sur les entreprises qui devront être augmentés à mesure que les cotisations patronales diminueront."

 

La position de François Hollande sur le RSA et le travail :

 

 


 

 

"Ce que je souhaite pour ce qu'on appelle les prestataires, et pas les bénéficiaires, c'est qu'il y ait des contrats d'insertion, beaucoup plus nombreux, (...) leur permettant de trouver le travail et ensuite le marché du travail et donc le secteur privé comme accueil pour ces personnes qui sont dans le RSA souvent mis au chômage depuis plus de 3 ans." a expliqué François Hollande concernant le RSA.

Ainsi "on pourrait avoir une activité tout en touchant cette prestation. Ce qui serait utile à la collectivité."

 

Le choix du premier ministre :

 

 


 

 

Aux questions des journalistes sur le choix du candidat de son premier ministre, François Hollande a répondu : "je rassemble la gauche, je m'adresse à tous les Français, je veux être clair, cohérent, donc le premier ministre sera socialiste." Il a précisé qu'il ne voulait pas nommer "un premier ministre avant l'élection présidentielle (...) c'est le choix des Français pour un président, pas pour un président et un 1er ministre".

Il a ajouté parmi les éléments rentrant en ligne de compte "la capacité de fédérer une majorité (...) il doit avoir la confiance de l'assemblée nationale."

 

La réforme des institutions et du statut du chef de l'Etat :

 

 


 

 

"Je ne veux aucune protection, je ne veux rien qui puisse donner le sentiment aux citoyens que j'échapperai, parce que je suis devenu chef de l'état, aux poursuites des juges par rapport à des actes que j'aurais commis antérieurement" a affirmé François Hollande.

"Le chef de l'Etat peut être convoqué par un juge pendant l'exercice de ses fonctions. Je considère que le président doit répondre comme témoin s'il est interrogé" a t-il déclaré. "Je supprimerai la Cour de justice de la République" a annoncé le candidat.

Publié dans Campagne nationale

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